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mavie, mésaventure

10 avril 2018

enfance, adolescence ce qu'il m'en reste

une naissance indésirable, une enfance ni heureuse (affectueusement) ni malheureuse (matériellement), une adolescence abusée et donc désabusée comme beaucoup d'enfants sûrement ; je pense que des enfants non désirés, des enfants pas heureux et même malheureux et abusés sentimentalement dans un but purement sexuel je ne dois pas être la seule et je pense qu'il y a sûrement pire que moi entre enfants matériellement, socialement malheureux  avec des parents toxicomanes, alcooliques, misérables... voire désespérés et violés dans le cercle familial ; alors comme beaucoup on dira que je n'ai pas à me plaindre et c'est pour ça que je ne dis rien, qu'on ne dit rien même pas dans "balancetonporc" qui pourrait s'appeler"balance ton père, ton beau père, ton oncle,ton frère, ton cousin..." . Je crois que c'est plus tabou et que c'est pire surtout si on se dit souvent que cela se fait sous les yeux fermés ou ouverts de la femme complice. Moi j'en veux à mon oncle qui a abusé de ma situation affective (le divorce de mes parents, ma faiblesse,mon besoin d'affection, mon âge) ma tante qui avait les yeux ouverts mais que cela arrangeait bien et mes parents qui avaient les yeux fermés car pas assez proches  affectivement de leurs enfants et très préoccupés par leurs petits soucis matériels tels que boulot, confort, réussite sociale  ce qui les as perdus eux mêmes et tout ça dans un contexte d'apparence et de religion ...Je garde de tout ça un sentiment de vide, de trahison, d'hypocrisie, un peu écoeurant etdécevant ! Et en partant, en quittant tout ça j'aivoulu couper avec tout ça : la recherche de l'apparence et de la conformité, la recherche de la réussite sociale, de la religion et de son hyprocrisie ...Tout est lié ! J'y ai mis du temps moi même en n'acceptant pas la relation amoureuse de mon père avec des femmes et surtout une femme plus jeune que lui ; j'ai eu beaucoup de mal. Peut être je l'aurais mieux accepté si je l'avais vu heureux. Le problème c'est que cette femme qui aurait pu être ma soeur était une bimbo pour ne pas dire autre chose et pensait être tomber sur un homme "riche" ; c'est sûr de là où elle venait (sans emploi, sans revenu, sans discussion, sans instruction, trahie par sa propremèer qui a couché avec son mec)et à part ses 1,80 quand mon père faisait 10 cm de moins, son côté vulgaire qui devait le changer de ma mère plutot bon chic bon genre coincée, je me suis toujours demandée ceque mon père lui trouvait ! Le pire c'est qu'elle le rendait chèvre, limite dans ses comportements et attitudes de gamin séduit qui perdait la tête et nous zappait complètement et le rendait malheureux en provocant sa jalousie, plus ivre et plus con au point de se facher avec sa mère, son père, nous... C'était forcément une histoire  qui allait mal finir surtout pour lui puisqu'il en est mort. Sa mort m'a beaucoup traumatisée et le bilan de sa vie, de la vie de ma mère, de tout ça a fait que j'ai choisi de vivre un peu autrement et de faire table rase de mon enfance, de mon adolescence, de la religion ; j'aurais pu boire, me droguer même pas un joint... faire toutes les bêtises qu'on peut faire à mon âge mais peut être que l'éducation que j'ai reçue pendant mon enfance, mon adolescence m'en ont empêché ; c'est une bonne chose. Déjà les sorties, les virées sans en rendre compte à ma mère c'était déjà trop pour elle ! Je lui en fait voir de ce côté là surtout que je fréquentais pas la personne rêvée pour elle : un jeune de quartier qui n'aimait que s'amuser, qui n'avait pas de travail, avec un profil de "racaille" et surtout de niveau social, culturel, et religion  différents ; je voulais tellement faire différemment, oublier tout ce que j'ai vécu ou presque quitte à prendre des risques, ne pas faire dans l'apparence, dans la conformité, l'hypocrisie, la religion, la réussite sociale moyenne. Une autre vie que celle de ma mère, de mes parents...

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12 décembre 2017

être aimée et préférée

Lors de toute cette période chaotique affectivement qui correspondait à mon adolescence, j'ai su me faire aimer, au point d'être la préférée d'un oncle ; il commençait une  liaison avec une tante et pourtant il avait un penchant pour moi. Il s'intéressait à moi m'enmmenait partout avec lui, même dans leurs sorties amoureuses. Enfin quelq'un pour qui je comptais ; il m'a apprivoisée longtemps. J'ai été au début comme une petite soeur puis je suis devenue une petite fiancée, sa petite princesse ; qui n'aurait pas rêvée d'être la princesse d'un homme ? Ce fut à un tel point que cela se voyait et je me souviens que ma tante disait déjà "si elle avait 15 ans je l'étranglerais" ; elle aurait dû le faire avant ! Cela a commencé par des attentions, des  bisous sur la joue, des effleurements pour finir sur des mains sur les cuisses, des bisous sur la nuque, des caresses sur la joue qu'il fallait garder secret . Se sentir aimée presqu'amoureusement par un homme plus âgé quand on est adolescent et de surcroît avec le sentiment d'être mal aimé par ses parents c'était une chance même si je savais que ce n'était pas tout à fait normal. Mais même ma tante ne trouvait rien à redire, n'empêchait pas cette situation et ce rapprochement. Je me souviens même du jour de leur mariage ; après avoir ouvert le bal avec ma tante, sa deuxième danse a été pour moi  et il me portait dans ses bras. Si moi j'ai été enchantée, honorée cela n'a choqué personne. Au fils du temps je suis devenue plus que sa préférée "sa maitresse" et j'avais droit pendant les week end et les vacances passés chez eux à ses attentions particulières. Moi je me sentais aimée même si cela me perturbait ; mes parents trop occupés et surtout pas préoccupés par moi n'ont rien vu et je pense que ma tante ou crédule ou complice passive fermait les yeux. Aujourd'hui je sais que des mères laissent leurs enfants se faire aimer, aimer sexuellement, voire violer par leur mari (père ou beau père de leurs enfants), savent mais ferment les yeux par obligation ; d'une  part ces femmes comme ma tante  ne travaillent et vivent sous la coupe financière de leur mari, ont l'amante de leur mari sous les yeux, ont comme rivale une enfant inoffensive, docile et sous la main ; d'autre part peut être que ces femmes sont soulagées que leur mari assouvissent leurs besoins sexuels qu'elles n'ont pas envie elles d'assouvir si elles n'ont pas une forte libido. Il faut dire que ma tante est une  catholique pratiquante et les plaisirs de  la chair sont  péché. On comprend mieux pourquoi ces femmes qui subissent l'inceste se taisent. Combien d'incestes dans la cellule familiale sont tus ? Personnellement je ne sais pas comment j'aurais expliqué avoir couché avec un oncle, le mari de ma tante chez qui j'allais ; trahison ! Et quelque part j'étais consentante quelque soit mon âge car à un moment donné j'aurais pu me révolter, dire non à cet homme qui m'a "aimé" quand d'autres ne m'aimaient pas plus que ça. Dénoncer cet homme même des années plus tard me parait impensable car c'est passer pour une menteuse, pour une p...e, une briseuse de ménage et de famille d'autant plus catholique pratiquante ; malgrè ses démons (infidélité et pédophilie) la présence à la messe le dimanche faisait partie de son rituel ; en bon mari et en bon père modèle et en bon catholique il ne peut avoir fait ça ou sinon que j'étais consentante et une garce. J'ai préféré m'éloigner, déménager ; je suis revenue occasionnellement et ses pensées étaient les mêmes et j'ai compris que je n'ai pas été la seule même dans mon entourage proche et en dehors avec des adultes consentants mais il m'a fait comprendre que j'ai été un bon souvenir. Je me suis éloignée définitivement et je ne l'ai plus revue d'autant plus que ma famille (ma mère) s'était fachée avec sa famille ; j'aurais pu à ce moment là parler, me confier mais j'ai préféré encore ne rien dire car on aurait prétexté que si je disais cela à ce moment là c'était pour mettre de l'huile sur le feu et apporter une raison de plus dans la dispute familiale. J'ai préféré garder ce secret même si je sais que certains ont eu à un moment des doutes. J'ai appris des années plus tard que mon oncle a été poussé vers la sortie (retraite) car des rumeurs ont circulé alors qu'il était enseignant. Je me suis sentie mal un peu coupable à ce moment là. A ce jour, je n'ai jamais parlé à personne, ni mon conjoint, ni mes enfants...de cette aventure ou mésaventure par honte ; être depuis 10/12ans la "princesse" puis l'amante de cet oncle c'est peut être un peu "vicieux" aussi de ma part et je ne crois pas qu'il comprendrait que je me sentais aimée par cet homme. J'ai eu du mal à me construire après tout ça affectivement et sexuellement, à mettre des mots sur cette relation. J'ai essayé d'oublier mais ce n'est pas si facile ; j'y pense encore avec dégoût et parfois je rêve de lui qu'il veut encore de moi, de mon corps, de ma jeunesse. C'est peut être pour oublier que je n'en parle pas mais je n' oublie pas ; je culpabilise, j'ai honte : je me dit que quelque part j'ai  accepté, j'ai cru et j'ai aimé être sa préférée. J'ai honte de dire qu'à 12/14 j'avais des eu des débuts, des désirs sexuels avec un homme marié, père de famille ; dire que l'on allait à la messe régulièrement, que je faisais ma première et ma deuxième communion ! Je ne sais pas au jour d'aujourdhui comment est ce possible ! comment j'ai pu en arriver là ! Je me demande si lui aussi en éprouve de la honte et de la culpabilité vis à vis de sa femme, de sa famille, de Dieu, de moi ? Je me dis que comme beaucoup d'hommes il était porté sur la chose, avait des envies sexuelles et quand de jeunes filles étaient là sous ses yeux innocentes et vierges c'était une tentation, le summum et quoi de mieux  si ce sont des jeunes filles du cercle familial.  Je pense aussi que sa femme, ma tante, était au courant des envies sexuelles débordantes et peut être hors norme de son mari et cela devait l'arranger que quelqu'un les assouvise à sa place ! Il ne faut pas oublier qu'elle était catholique pratiquante et donc coincée ! Elle savait aussi que cela resterait en famille et que ni lui ni moi ne voulaient que cela se sache donc quoi de mieux que le cercle familial, de jeunes filles dociles et sages ! Elle ne pouvait pas ne pas savoir ! D'ailleurs dès son attachement à moi, à ma présence à toutes les promenades en amoureux, à ma présence seule avec lui  en voiture, au magasin, aux courses, à nos rires...elle m'avait jeté un jour devant toute la famille alors que j'avais 10 ans "si elle avait 16 ans je l'aurais déjà  étranglé" . Personne n'a réagi ni maintenant ni quand j'ai eu 16 ans ! Mes parents auraient pu le savoir vu mes petits problèmes de comportement, mes mauvaises notes à l'école, ma solitude, mes boulimies... Ma soeur le savait car je crois qu'elle aussi a subi les mêmes attentions mais plus tard, plus discrètement ! Je crois qu'il ne pouvait s'en empêcher et j'ai compris que je n'étais pas la seule mais peu importe et c'était trop tard l'attirance était là aussi. Pour que cela s'arrete il aurait fallu que je sorte avec quelqu'un d'autre ou que je parte ; et je suis partie ! Mais lors d'une visite familiale chez ma mère, il s'est arrangé pour qu'il dorme dans ma chambre avec ma tante; je leur ai prêté mon lit et j'ai dormi sur un matelas par terre ; toute la nuit il m'a caressée puis rejointe par terre après que ma tante ait pris un cachet pour dormir. Pour ne pas la réveiller j'ai subi un peu plus consciente de mon sort ; et après leur départ je me suis dis que plus jamais je ne voudrais les voir et il faudrait que vite je me trouve quelqu'un, que je lui échappe ; ce que j'ai fait ! à la deuxième visite familiale quelques années plus tard j'étais en couple avec 2 enfants ! Je ne l'ai plus revu ! Je pense à lui comme un amour "incestueux" mais pas malheureux mais aussi comme un monsieur tout le monde, bon mari et bon père de famille mais pédophile ! Notre histoire c'est notre secret tabou car révélé il serait dévastateur pour lui comme pour moi et me croirait on ; je ne mettrais que la zizanie dans une famille brisée par des disputes entre frères et soeurs et en reconstruction sur la base de la religion et de la solitude. Alors je reste loin de la famille et de ma mère aussi et voilà !

2 novembre 2017

départ de mes grands parents

Si ma soeur , mon frère et moi  avons beaucoup connu, vécu avec nos grands parents paternels nous fréquentions aussi nos grands parents maternels chez qui nous allions en famille dans une autre ville c'est pour ça sûrement. C'était l'occasion de se retrouver toute la famille grands parents, cousins,cousines, tantes et oncles qui habitaient les uns à côté des autres, le temps d'un week end surtout ou plus longtemps quand c'étaient les vacances. Nous étions tous ensemble car ma grand mère nous gardait avec nos cousins qui avaient à peu près le même âge que nous. Puis nos grands parents paternels sont partis à des milliers de kilomètres pour leur retraite. Et nous passions plus de temps chez nos grands parents maternels. C'est l'époque où mes parents se sont de plus en plus éloignés du fait du départ de mes grands parents qui joueaient les réunificateurs le temps d'un week end, le rôle de parents, de beaux parents et grands parents ; ma mère avait trouvé sa place, de l'estime chez mes grands parents et ma mère le leur rendait bien. Ma mère n'aurait pas voulu d'autres beaux parents et eux n'auraient pas voulu d'autre belle fille ; à l'époque des filles comme ma mère plutôt intelligentes, autonomes financièrement, qui aimaient aussi tenir une maison, faire la cuisine, tenir un budget ce n'était pas très courant. C'était encore l'époque de la femme à la maison qui élève des enfants. La réussite de mes parents (avoir tous les deux, faire construire une maison rapidement, avoir deux ou 3 voitures...) était un exemple à envier tant qu'il donnait l'impression d'un couple heureux. Mais mon père et son côté festif qu'il pratiquait non plus en famille mais avec des collègues de travail chez eux ou dans des bars ont commencé à faire de lui un homme épanoui et tourné vers les autres ; avec nous il était ce qu'il a toujours était un homme tranquille, calme, sans émotion, sans colère, sans joie ; il ne nous a jamais frappés, punis contrairement à ma mère qui criait ou avait la main légère. Lui il se servait de ses yeux bleus et perçants, ses sourcils qu'il fronçait pour nous faire peur ou pleurer. Pesonnellement, j'ai très vite arrêté d'avoir peur de son personnage quand il soulevait ses lunettes ; je ne fondais plus en larmes et pire je soutenais son regard. Il a vite compris que je ne serais pas docile mais il ne m'a pas frappée pour autant. Il a commencé à sortir seul, à rentrer tard, à ne plus vouloir rendre des comptes ; pour ma mère qui aimait tout diriger cela devenait difficile. Elle continuait à diriger seule la maison mais l'absence de mon père dans son rôle de père et de mari en titre, de facade  commençait à la déranger. A t'elle fermé les yeux fait semblant de ne pas voir qu'il y avait pire que ça ? Il a fallu un moment et même des coups de téléphone anonymes puis une lettre anonyme qui faisait état d'une liaison extra conjugale pour que ma mère se mette en colère, soit jalouse de ne plus avoir l'exclusivité de sa vie, de son temps et de son argent. Le départ de mes grands parents a fait que mon père était sans retenue et affichait son émancipation vis à vis de ma mère et de ses obligations de mari modèle. Il avait eu des flirts et maintenant il avait une maitresse attitrée ; ce n'était plus la même chose. Elle avait vu dans son entourage, chez mes grands parents ou parents des hommes qui avaient des aventures dans le plus grand secret et le respect de l'apparence plus que de la femme trompée. Mais cette maitresse attitrée avec qui mon père passait son temps, son argent et qui revendiquait sa place par téléphone ou lettre anonyme au vu et su de tous l' a fait sorrtir de sa torpeur. Elle savait aussi que mes grands parents n'étant plus là que mon père se lâcherait et que probablement cette liaison existait déjà ; elle en avait parlé une fois à sa mère qui avait recadré mon père et menacé de le dire à mon grand père qui avait une règle : on peut s'amuser avec des filles mais ne jamais mettre son couple, sa famille en danger. Là plus rien ne le retenait et elle le savait ; elle le perdait, on le lui a volé, on lui a volé l'image du couple gentil, de la famille modèle ; faire semblant n'allait plus durer. Alors elle a décidé de tout faire exploser. Elle aurait pu essayé de comprendre, de le reconquérir..Elle a préféré l'attaquer : l'espionner, fouiller ses poches, l'engueuler, faire des crises de colère, de jalousie. Il est rentré de plus en plus tard, puis découchait et ne participait plus matériellement et financièrement  à la vie familiale. Il entretenait une autre famille, une femme et deux enfants qui n'étaient pas les siens ; ça la mettait hors d'elle. Elle a trouvé en nous ses alliés, surtout en moi. Ma soeur pourtant la plus grande a eu un peu peur de prendre parti, mon petit frère était trop petit pour prendre part. Alors je me suis dévouée et me suis ralliée à la cause de ma mère, la femme trompée qui pleurait. J'espérais peut être quelque part enfin avoir une place, reprendre ma place auprès de ma mère, lui montrer que j'étais enfin cette fille sur qui elle pouvait compter. Je faisais tout ce qu'elle me demandait : espionnner mon père, fouiller ses poches, prendre son carnet de chèques, lire tous ses petits mots, le suivre avec elle en voiture...quand ma soeur se proposait de surveiller mon petit frère. J'ai vu et su qui était cette maitresse et ses enfants, où ils habitaient en même temps que ma mère ; nous  les avons surpris au restaurant, devant chez eux et j'ai participé aux confrontations entre ma mère et cette femme ; elles se sont insultées, bagarrées et moi je devais appeler la police et un huissier et veiller à ce que mon père ne prenne pas sa voiture. Quand j'ai vu que mon père se défiler lors de la bagarre, quand cette femme m'a menacée car mon père lui avait dit que j'étais avec ma mère et contre lui j'étais hors de moi et quand il est rentré à la maison en disant qu'il n'était pas là où on disait l'avoir vu, que ma mère est folle....alors que ma mère pleurait de cette humiliation publique et de son indifférence plus que des griffures dans son coup, je lui ai dit de partir et qu'on ne voulait plus le voir. A partir de ce moment la séparation était inévitable. Mentir et faire semblant c'était fini ! Après tout c'était mieux comme ça et cela durait depuis trop longtemps comme dans toutes les séparations ; avant qu'un couple se sépare il se passe des années, je crois au nom d'un amour de premiers jours, de souvenirs heureux, des enfants, d'une maison et de l'image qu'on veut donner. J'ai le souvenir d'une vie en famille (un père, une mère, une maison, une vie de travail et d'école et d'activités extrascolaires, de courses avec ma mère, de leçons et devoirs avec ma mère, de ma mère qui s'occupait de la cuisine, de la maison, de mon père qui bricolait et qui arrangeait les voitures,) mais pas d'explosions de joie, de fous rires, de câlins sous la couette, d'activités ludiques et sportives... avec ma mère et mon père. Je me souviens plus des larmes de ma mère que des rires même si j'ai de bons souvenirs, les souvenirs d'une vie tranquille, confortable, agréable. Même quand mes parents ont divorcé à part que nous étions un peu les otages de cette séparation jamais facile au début ; cela passait toujours par des problèmes matériels et financiers : prendre les enfants le week end ou pendant les vacances et payer la pension alimentaire, un vrai leitmotiv et un vrai chantage ! Mon père habitant je ne sais où chez sa maitresse qui m'avait pris en grippe n'avait pas d'endroit pour nous recevoir ; il nous prenait que le dimanche fallait il qu'il ait payé la pension alimentaire et nous passions notre journée à manger dehors, à rouler en voiture ; il parlait très peu ; on sentait l'obligation et la necessité de nous voir. Il est vrai qu'il n'avait jamais pris de plaisir avec nous comme quand nous étions chez papy ou mamy. Il ne savait pas comment y faire. On était ses enfants il nous aimait et on l'aimait voilà ; c'était ça être père et puis il venait le dimanche et payait une pension alimentaire et nous offrait nos cadeaux pour nos anniversaires et Noel. Du coup  nous, avec notre mère, nous passions plus de temps chez mes grands parents maternels et tantes et oncles chez qui ma mère cherchait du réconfort et critiquait mon père qui semblait il connaissait des moments difficiles matériellement et financièrement auprès de sa maitresse qui ne travaillait pas et ses deux enfants. d'autant plus que ma mère a réussi a garder la maison et à avoir la pension alimentaire en saisie sur salaire. Si ma mère pleurait moins je pensais que mon père n'était pas heureux ; cela se voyait le dimanche. Il  pensait souvent à mes grands parents qui étaient loin et savait que s'il s n'étaient pas partis, la vie aurait été différente. Il a d'ailleurs demandé pardon à ma mère et voulait revenir ; ma mère a essayé une ou deux fois  mais c'était sans connaitre la tenacité de la maitresse qui ne voulait pas lâcher mon père au point de lui faire un enfant dans le dos. Mais un jour mon père a tenu bon semble t'il jusqu'au jour ma mère a trouvé une photo d'un enfant dans le portefeuille de mon père ; il y avait une ressemblance avec mon père c'était flagrant et un prénom composé avec le prénom de mon père. Pour prouver à ma mère son choix entre elle et sa maitresse il lui a fait part d'un projet : demander sa mutation pour s'éloigner de cette femme et du gamin et rejoindre mes grands parents. Ma mère n'a pas hésité. Moi dans tout ça je m'étais mis à dos mon père pour rien mais je le ressentais méfiant avec moi. Mais de toute façon moi aussi j'étais méfiante envers lui et j'étais devenue une ado difficile et je n'avais pas gagné pour autant l'amour total de ma mère. J'étais toujours pour elle l'enfant turbulent devenu l'ado difficile à gérer contrairement à ma soeur qui était toujours aussi sage, calme qui réussissait ses études sans faire de vagues alors que moi cet épisode m'avait perturbé ; et quoique je fasse je n'avais toujours pas cette place que je voulais, celle de l'enfant voulu, aimé, préféré.

2 novembre 2017

être ou ne pas être

Après naitre ou ne pas naitre, la suite de mon histoire et "être ou ne pas être". Etre ou ne pas être cette enfant non désirée, avec ce sentiment de n'être qu'une fille de plus, un accident ; si ma mère m'a crié haut et fort que je n'étais pas ce qu'elle désirait, au moment où elle le désirait, mon père lui n'a jamais rien exprimé même s'il pensait la même chose même si mon arrivée et ma différence l'ont surpris : lui qui était si blond et moi qui était si brune contrairement à ma soeur alors que ma mère bien que brune de couleur de peau était blanche de peau. Je suis en tout cas restée cette enfant à part. J'ai essayé de trouver ma place à part entière. Mais je n'ai été que la deuxième de même sexe ; j'avais  souvent  les restes de ma soeur : ses habits, ses chaussures et depar son rôle d'ainé elle faisait la primeur en tout et susicitait l'admiration ; moi je n'était qu'une reproduction et ne susicitait pas autant d'attente et d'admiration. Je le voyais dans les yeux de mes parents : la première rentrée à l'école, au collège, au lycée....J'essayais de faire aussi bien qu'elle, voire mieux à l'école , de me démarquer en étant plus dégourdie, plus espiègle mais en vain. Puis ma mère à cause de mon espièglerie peut être s'est mise à me trouver turbulente, à me couper les cheveux en garçon....Je suis devenue plus turbulente, plus espiègle et plus effacée aussi et mal dans ma peau. Heureusement que mes grands parents qui nous prenaient très souvent le  week end et pendant les vacances se comportaient différemment : j'étais une fille gentille, le deuxième de la famille et ils avaient pour nous les mêmes égards. Quand mon petit frère est né, je me suis retrouvé coincé entre l'ainée très attendue et le dernier, un garçon de surcroît très attendu ; pour ne rien gâcher il était blond et ressemblait beaucoup à mon père petit en tout cas. Ma soeur suscitait l'admiration et lui toutes les attentions ; il y a eu très peu de place pour moi dans tout ça et je suis devenue un eu jalouse, un peu plus turbulente à la maison avec mes parents, pas avec mes grands parents. En grandissant j'étais devenue le garçon manqué quand ma soeur était la soeur modèle et mon frère le bébé à sa maman. Je n'arrivais toujours pas à trouver ma place ! Alors provocation ou jalousie je multipliais les bêtises que ma soeur trop sage  et que mon petit frère trop petit et trop choyé ne faisaient pas. Mon frère que ma mère trouvait fragile (il s'était arraché les cheveux bébé,  puis a été très malade) a pris toute son attention et contrairement à ses principes  est allé dans une école de filles où elle enseignait ; le seul garçon dans  une école de filles  et son garçon dans sa classe !  Alos que ma mère se concentrait sur mon petit frère elle se déconcentrait sur mon père et lui se déconcentrait sur sa vie d'époux et de père de plus en plus pour se concentrer sur sa passion des voitures, de la danse, de la fête et des femmes ; une petite réussite sociale (boulot, maison, et pèe de famille) et ça lui a monté à la tête et donné du succès auprès des femmes (des femmes de ménage qu'on avait, puis d'autres...) ; il est vrai que plus le temps passait moins mes parents avaient des points en commun. Ma mère était autoritaire, exigeante, taciturne, solitaire et mon père qui était discret, un peu soumis, travailleur mais pas exigeant, renfermé sur lui même s'est révélé les apéros aidant bon danseur, bon vivant, allant vers les autres ; ma mère n'a pas suivi. A la fin ils vivaient ensemble, ils élevaient des enfants, ils avaient une maison ensemble, ils allaient chez la famille ensemble et donnaient l'apparenced'une famille normale. Je n'ai jamais vu mes parents rire, danser, chanter, faire des grasses matinées, se faire des câlins, s'embrasser, se préparer pour sortir en amoureux, avoir des loisirs en commun. Mon père dansait très bien, mamère ne savait pas et n'essayait pas par peur du ridicule et boudait ; mon père buvait pour faire la fête,  ma mère trop stricte restait dans son coin. Les sorties ensemble chez des amis se sont arrêtées là pour ma mère mais pas pour mon père. Ma mère a préféré les salles obscures de cinéma et la maison (cuisine et bricolage), sa salle de classe aux sorties et même à la plage ; nous allons  à la plage profiter du soleil et de la mer en famille sans ma mère qui avait peur du soleil. Heureusement que mes grands parents aimaient ça ! Mes souvenirs de week end  et de vacances, de réveils en calins, de batailles de pelochons, de jeux de société, de karakoé, d'initiation au bricolage, de nettoyage de voitures ou de première conduite en pyjama, de pêche, de soirées télé, des bains à plusieurs....existent grâce à mes grands parents que je remercie pour tout ça, pour nous avoir aimés, choyés, faits rire , appris cette forme d'amour.

6 août 2017

Naître ou ne pas naître

Non seulement je n'ai pas choisi de naître mais mes parents n'ont pas choisi de me faire naître. Ma mère m'a très vite dit que j'étais un accident ; non seulement je suis née très vite après ma soeur, un an après, et elle aurait voulu un garçon d'où mon prénom mixte féminisé et assez unique. Il est vrai à l'époque pas de pillule et pas d'échographie. Grandir avec cette idée qu'on est un accident, un double accident puisque je n'aurais pas dû exister et surtout pas en fille c'est très difficile à vivre surtout que cela est dit comme un reproche ; j'ai senti, ressenti que j'étais mal venue conrairement à ma soeur, l'ainée et la bienvenue, contrairement à mon frère le petit dernier, le garçon, attendu en tant que tel. Bizarrement j'étais la plus brune alors que  mes parents etaient "blancs de peau"tout comme ma soeur et mon frère ;  mon père était même blond, tout comme mon frère petit "blond comme les blés" ; ma peau mate, mes cheveux châtains et frisés ont paru même suspect à mon père parait-il mais de nature très froide presque sèche avec chacun de nous je n'ai pas ressenti vraiment de différence de sa part.  Ces remarques de ma mère déplacées parfois méchantes  c'étalt sous forme de reproches quand je faisais une bêtise ; de même, qu'elle m'élevait comme un garçon les cheveux courts, pantalon, quand ma soeur avait toujours les cheveux longs et des robes. Du coup je suis devenu un garçon manqué : turbulente, casse cou mais je n'étais pas le petit garçon non plus qu'il voulait et que mon frère était : blond, le portrait de mon père, le petit dernier chouchouté. Ma place de 2ème fille, de garçon manqué a fait de moi une fille à tempérament, un peu rebelle à force de reproches et de sentiment de reniement quand ma mère est allé jusqu'à me dire qu'elle m'a trouvée à la poubelle ou que j'étais la fille d'une SDF. Si elle savait comme elle m'a fait souffrir ! Certes elle n'a pas été la mère affectueuse, câline avec aucun de nous juste un plus tendre, soucieuse avec mon frère souvent malade et de ce fait j'ai plus souffert d'un manque d'affection au fil du temps. On en faisait pas de choses extradordinaires avec mes parents trop occupés à se faire une place dans leur profession, à se faire une position sociale et matérielle, à montrer à leur famille leur réussite. Les week end ma mère se préparait pour la semaine (travail, organisation de la maison) et mon père bricolait voitures et maison. Nous on était confiés à nos grands parents qui nous aimaient autant que nos parents et nous montraient leur affection ; mon grand père surtout ; on jouait, on allait à la mer, on apprenait les jeux de cartes, le bricolage et même à conduire ; on était leur star ; mon grand-père voyait en nous des petites chanteurs et nous faisait chanter, nous enregisrait, nous filmait... Nos meilleurs moments c'est à eux qu'on les doit : les week end, les vacances à la mer, les Noels... Jamais sans eux ! Ce sont peut être des moments qu'ils ont "volés" à mon père et à ma mère avec qui on ne faisait pas une vraie famille juste en apparence. Je ne me souviens pas de bons moments avec mes parents, soeur et frère, des vacances, des matins câlins, des soirées lecture ou discussion, de parties de rire. Notre vie c'était l'école, la bonne qui nous coiffait, nous préparait pour aller à l'école, montrer nos devoirs et surtout nos bulletins de notes, faire les courses avec maman, maman qui préparait ses cours ses classes, mon père qui bricolait dans la maison ou son garage....et nos visites chez les gands parents maternels ou paternels, chez la famille. Ces moments avec enfants qui ont manqué ànos parents les ont peut être éloignés, séparés. Ces têtes à têtes en fait ont été des week ends où chacun faisait ce qu'il voulait mais loin de l'autre ; je ne les imagine pas se faire des câlins, avoir  des discussions ou des fous rires ; je me demande même comment ils communiquaeint, ils déliraient , ils vivaient leur vie amoureuse : ils étaient si calmes, sérieux, si occupés chacun de leur côté, presque froids. Pas d'émotions  ! Ma mère criait un peu, une fessée par ci par là ! mon père seul son regard bleu cinglant suffisait ! J'étais la seule à qui cela ne faisait pas peur ni les engueulades et cris de ma mère,ni les fessées ni les yeux de mon père ! je ne pleurais pas et pourtant c'était moi qui en prenais le plus ! Jai grandi comme ça avec ce sentiment d'être mal aimée, d'être le malheureux accident et je n'ai jamais pu le sortir de ma tête de mon coeur ; je n'aurais pas du être, pas du naître ! Et dans mon malheur j'ai eu de la chance que mes parents n'aient pas été démonstratifs en amour parce que la différence aurait été criante et criantee de douleurs pour moi ; j'ai en ai souffert mais pas si malheureuse de ce manque d'amour à savoir que ma mère comme mon père souhaitait pour tous notre bien être et notre réussite scolaire. Comme m'a expliqué ma mère à qui j'ai fait remarquer son manque de câlins, de complicité, d'affection cela s'explique ; si elle n'était pas dans la démonstration de son amour maternel c'est qu'elle même n'a pas connu cela ; à son époque l'amour passait essentiellement par subvenir aux besoins et éduquer ce qu'elle a fait et bien fait,  mieux que moi puisqu 'elle a su nous apporter un certain confort matériel et une bonne éducation qui fait que nous avons chacun un métier et pas connu de problèmes de délinquance (drogue, mauvaises fréquentations, délits...). Contrairement à elle j'ai été trop dans les câlins, les moments de joie, l'amusement et pas assez dans la discipline, la distance, la rigueur en tout cas sur la longueur. Le résultat scolaire et professionnel n'est pas au rendez-vous, ce que j'espérais. Mais bon je ne regrette pas de leur avoir donné, montré tout mon amour pour eux comme pour moi. Dès qu'ils sont nés j'ai su que je les aimais, qu'ils pouvaient être qu'un heureux accident et que jamais je leur dirai qu'ils n'auraient pas du être, qu'ils n'auraient pas du naÏtre. Mais peut être si moi je n'aurais pas du naître peut être ne seraient ils pas là et mon fils ne serait pas là où il est. Ce que je veux dire c'est que peut être tous ces gens qui connaissent des malheurs de parents à enfants sont des enfants qui n'auraient pas du naître et tout ce reniement, le désamour sont des ondes négatives qui se transmettent. Personnellement de me sentir pas acceptée, mal aimée cela m'a beaucoup perturbée, jouer sur ma personnalité et a fait de moi une personne frustrée :un peu jalouse, en manque de confiance, secrète, taciturne et parfois tourmentée et J'aurais pu  mal tourner. Mais grâce quand même à mes parents qui ont su bien m'éduquer et à mes grands-parents qui nous ont aimés comme des parents et qui m'ont aimée autant que  ma soeur et mon frère, je n'ai pas dérapé dans la drogue, l'acool...

 

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6 août 2017

Anonyme je suis

Anonyme je suis, anonyme je prèfère être pour pouvoir mieux me raconter ; peut être même qu certains pourront me reconnaitre et se reconnaitre. Je suis à ce jour une maman avec des tas de problèmes, de difficultés comme beaucoup d'autres mais souvent on a l'impression d'être la seule à avoir des problèmes le sentiment  d'être seule tout simplement. Mon plus gros souci en ce moment est l'incarcération de mon fils que j'ai du mal à vivre, beaucoup de mal à vivre au point de me laisser mourir ; si c'était si facile de choisir de mourir d'un coup, de partir et tout laisser derrière soi ! Non je meurs à petits feux, d'épuisement, de stress et d'ennui au singulier et pluriels ; je ne peux pas partir et laisser derrière moi mon fils et ses problèmes. Je me dis ausi que de me raconter, de me  repasser ma vie du début à la fin sera peut être une thérapie, comme des séances chez le psy à part que je n'ai pas envie, j'ai peur  d'aller chez un psy ; j'avais commencé mais j'y passais beaucoup de temps pour ne pas dire grand chose, pour mettre des mots sur mes maux, raconter ma vie comme si c'était une maladie honteuse. J'ai honte de ma vie, de ce qui m'arrive et honte de moi, de ce que je suis : une mère qui n'a pas su et qui ne sait pas ; je n'ai pas su éviter l'inévitable et je ne sais pas aujourd'hui être courageuse, prendre le taureau par les cornes et faire les bons choix. J'apprends à mes dépends qu'être une mère c'est non seulement mettre des enfants au monde, les aimer, leur donner à manger, les éduquer, les soigner... mais aussi prévoir les dangers qui les entoure et les empêcher de tomber ! Et je nai pas su ! Je cherche à comprendre, à remonter dans le temps pour essayer de comprendre pourquoi je n'ai pas su être cette "bonne" mère, ce que j'ai fait pour que mon fils en arrive là : trop aimante et aveugle, trop laxiste et passive... J'ai voulu trop aimé et j'ai mal aimé ! Moi j'ai été malaimée et j'ai eu mal souvent et j'ai mal fait parfois. Et je continue de mal faire encore ...Mauvais choix c'est ce que je transmets à mes enfants comme une malédiction peut être. Je sais que je ne suis la pas la seule à vivre ces choses, ces accidents de la vie mais je men sens seule et parfois des accidents sont mortels ; c'est ce que je ressens ma vie à ce moment précis est une demi mort, une mort intérieure. Deux solutions : je dois trouver le courage qui me donne envie de vouloir surpasser cette demi mort, choisir la vie celle qu'on mord à pleine dents, celle qu'on trouve toujours belle, pleine d'espoirs avec mes erreurs du passé et les erreurs de mes enfants ou me laisser dépasser, trépasser par des épreuves que Dieu ou la vie met sur notre chemin, normalement, inévitablement peut être pour nous rendre plus fort ou plutôt plus faible au point de regretter notre vie ; après tout on n'a pas choisi de vivre et on peut peut être choisir de mourir.

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